Bonjour, je m’appelle Louis, j’ai quatorze ans et je suis en classe de troisième au collège Sainte-Thérèse à Colomiers. Je porte des lunettes, je suis blond, j’ai les yeux marrons. Je réside dans une grande maison à Colomiers, avec mon père, ma mère, mon frère, et mes cinq sœurs. Il y a deux jours j’ai vécu quelque chose de fantastique et terrifiant à la fois, je vais vous le raconter tout de suite.

C’était le Lundi 11 Février, en cours de Latin. Monsieur BéNARD nous a amené faire un travail de groupe au CDI. Le CDI de mon collège est très grand, en entrant, il y a le bureau de la documentaliste, ensuite on peut trouver les livres scolaires, puis les bandes dessinées. Il y a un étage avec des romans, des encyclopédies et des bouquins d’orientation. Je travaille sur une table à l’étages avec trois de mes amis. Je me lève pour aller chercher un livre de latin pour trouver des renseignements sur un dieu. Je traverse les longues étagères de nombreux livres. Je descends les escaliers. Je me renseigne auprès de la documentaliste pour trouver des livres de latin. Elle m’a dit d’aller voir de l’autre côté du CDI dans la partie des livres scolaires. Après avoir cherché assez longtemps, j’ai enfin trouvé une étagère avec des livres de latin. L’un d’eux assez spécial m’attire avec sa tranche dorée. Je l’attrape. C’est un très beau livre avec une couverture en cuir marron, relié par un beau fil rouge. En l’ouvrant je découvre que ce n’est pas un livre mais une boite avec à l’intérieur deux dés, l’un tout en or, chaud et brillant, l’autre est en plomb froid et sombre. Le dé en or possède deux faces représentants des cœurs, trois autres faces représentes des sortes de pièces  et le dernière face représente les deux dessins précédents réunis. Le dé en plomb possède deux faces représentant le mot latin « mortem » (mort). Trois autres faces représentent le mot latin « patior » (souffrance). La dernière face représente le mot latin « infernum » (enfer ) Je les attrape, m’apprête à les lancer quand j’entends mes amis m’appeler, ils commencent à s’impatienter. Je repose les dés dans la boite et la cache sous une étagère pour que personne ne le trouve et n’essaye de voler les dés car je vais revenir les prendre et les lancer pour de bon. J’attrape vite un livre de latin et court rejoindre mes amis.Mes amis m’ont demandé où j’étais passé, je leur réponds que j’étais seulement aller chercher un livre mais que j’avais pris mon temps. Le cours est terminé et je repars en pensant encore à ces deux dés spécial. L’un de ces deux m’intrigue beaucoup, celui fait de plomb, froid et terrifiant. Le lendemain je suis retourné au CDI mais cette fois seul, pour ne pas être dérangé par certains éléments perturbateurs. Je retraverse les étagères du CDI et arrive à l’étagère où j’avais caché la boite. Je cherche sous l’étagère et attrape la fameuse boite. Je monte les escaliers et m’assois au fond du CDI. J’ouvre la boite dorée et regarde les dés, je ne sais pas lequel lancer en premier, celui en or ou celui en plomb. Durant au moins une heure, je fiche les dés. Au bout d’un long moment de réflexion je décide de lancer celui en plomb. Je l’attrape, le lance, il roule. Je tremble, je commence à regretter mais c’est trop tard, il va s’arrêter. Le dé s’arrête sur la face avec écrit le mot « infernum » je regarde le dé, attend une réaction mais il ne se passe rien. Je le fiche durant à peine dix secondes et tout d’un, je vois mes mains devenir transparente. Cet effet  de transparence commence à évoluer le long de mes bras puis mes jambes, mon ventre. Tout mon corps fini par disparaître. D’un seul coup, ma vision devient noire. En me réveillant je ne sais pas où je suis, je sais juste que je ne suis plus dans mon CDI. Je suis dans une sorte de grotte, je suis sous la terre et il y a très peu de lumière. En réfléchissant un moment je me rappelle que je viens de tirer le dé et qu’il indiquait l’enfer. Je me pose des questions, suis je mort? suis je en enfer?… Je suis pris de panique et cherche, je ne sais pas ce que je cherche mais je cherche, peu être une sortie? Au bout de je ne sais combien de temps, je perds espoir et décide de m’endormir…

Quelqu’un  m’appelle pour me réveiller. Je me lève toujours apeuré. Cette personne est un homme est il s’appelle Énée. Je lui demande où nous sommes et il me répond très naturellement « Où sommes nous?! Et bien en enfer »… 

… À suivre dans le prochain épisode…